le30/12/2007 COMPTE-RENDU DE LA SESSION ORDINAIRE DE L’ASSEMBLEE GENERALE

27 décembre 2008

A 15 h, heure locale, le dimanche 30 décembre 2007, après une brève prière, les travaux de la session ordinaire de l’assemblée générale de l’ONGD MAGNIFICAT*Femmes & Technologies*/Kananga furent déclarés ouverts par la cofondatrice et coordinatrice, Madame Pétronille KAMA en personne.

Avant d’inviter les participants à l’élection du bureau de l’AG comme le veut la coutume, elle s’est empressée à présenter les vœux traditionnels de fin d’année 2007 et de début d’année 2008 aux participants et à leurs familles respectives. Elle n’a pas manqué, à cette occasion de dire avec joie et émotion sa profonde gratitude aux amis de l’Association Saint-Gilles Solidarité qui, par le biais du couple Jean Pierre Marquer et Claire Lise Lehmann ont accepté de porter ce projet.

A la suite du vote a bulletin secret, le bureau de l’AG fut mis en place. Deux femmes et un homme le composaient, en l’occurrence:

Madame Justine MULANGA, modératrice
Madame Béatrice KISEME, vice-modératrice
Monsieur Baudouin NDYEY-LOTA, Secrétaire rapporteur.

L’ordre du jour figurant sur les invitations fut strictement suivi.

Bref rappel du projet de dégorgement et d’amélioration du système de transport urbain de Kananga;
Type d’action à mener sur le terrain en guise d’apport A
Varia

Abordant le premier point, la modératrice a, de manière concise, décrit le projet qui, au travers du dégorgement et de l’amélioration du système de transport urbain de Kananga, entend assurer la sensibilisation et l’encadrement des jeunes femmes désireuses de s’investir dans les études techniques pures: mécanique générale, mécanique automobile, mécanique machine-outils, électricité, électronique, construction générale, maçonnerie, menuiserie, formation des chauffeurs mécaniciennes.

Cette action vise le monde féminin dans son ensemble, avec une option préférentielle pour les catégories vulnérables ci-après:

Les filles-mères délaissées par la famille
Les orphelines sans soutien des parents morts de Vih/sida
Les orphelines sans soutien des parents morts (ou gravement handicapés) victimes directes ou indirectes de la guerre en RD Congo (1997- )
Les jeunes femmes en difficulté
Les jeunes femmes sans soutien issues des parents déplacés de guerre.

L’ONGD MAGNIFICAT *Femmes & Technologies* a-t-elle poursuivi, entend offrir à sa population-cible des heureuses perspectives d’avenir en la valorisant sur la base de son programme d’insertion socioprofessionnelle. Des nombreuses jeunes filles a-t-elle conclu se prostituent, se laissent épouser précocement ou encore subissent fort malheureusement le sort des mariages forcés- avec leur lot des conséquences indésirables- par manque d’une formation de ce type.

Passant au second point, la modératrice, en guise d’introduction, lut le texte du mail de Jean Pierre daté du vendredi 05 décembre 2007 sur l’AG de l’association Saint-Gilles Solidarité. Après quoi, La parole fut laissée à l’équipe exécutive du projet.

De manière circonstanciée et brève, nos experts présentèrent le rapport d’activité de l’exercice finissant 2007.

Les données chiffrées, les observations et les résolutions (à soumettre au vote) concrètes en constituaient l’architecture. Avec à la clé ce leitmotiv: notre structure entend poursuivre le projet, dans ces grandes lignes, tel que présenté en 2004.

La quintessence .

I. Le tableau sur <l’étude de marché> :

Nbr d’engins opérant dans le transport en commun de la ville/ catégorie

Nbr des chauffeurs masculins au volant

Nbr des chauffeurs-mécaniciennes au volant

Nbr de la population urbaine

Nbr estimatif de la population- cible

Nbr des filles admises dans les écoles de technologies

1. Taxi: 52

2.Minibus: 32

3. Bus : 5

0 femme chauffeurs-mécaniciennes

2,2 millions d’hab.

550 cas ciblés

Population totale des 2 écoles- cibles : 21 filles sur 1. 456 élèves soit 1,44 %

Commentaires:

L’analyse de ces chiffres démontre à suffisance combien ce projet, bien qu’élaborée en 2004, demeure actuelle, et ses objectifs pertinents. Il apparaît très clairement que le nombre des véhicules affectés au transport en commun a connu une croissance exponentielle d’environ 250% comparativement à l’année 2004. Mais la population urbaine connaît une progression arithmétique, alors que le nombre d’engins en circulation subit une progression géométrique.

Le paysage de transport en commun de Kananga est à 100% masculin. Non pas que les potentialités féminines manquent. Bien au contraire. La vérité est que personne, jusqu’à ce jour, n’a pensé travailler à éveiller les consciences sur ce point.

L’intérêt d’une telle action n’est plus à démontrer à cette époque cruciale où la RD Congo a largement besoin des tous les bras juvéniles sans discrimination, pour amorcer l’œuvre de développement.

Plus de la moitié de la population urbaine est constituée des jeunes de moins de 25 ans, essentiellement les élèves, les étudiants, les jeunes cadres et les opérateurs de l’économie souterraine. Environ plus de 800.000 personnes quittent leurs domiciles chaque jour.

Les filles sont en nombre dérisoire dans les écoles des technologies de Kananga: 1,44% de la population scolaire totale. Peu mais révélateur de la volonté des filles à avancer sur ce terrain qui leur était fermé, du moins pour la Kanangaise.

II. Les résolutions

L’équipe exécutive du projet a soumis un certain nombre de résolutions qui ont été approuvées à la majorité absolue. En voici:

Les cotisations ordinaires et extraordinaires doivent être mobilisées pour assurer les frais de formation des 21 filles dont 2 à l’ITIP/KA( Institut technique industriel et professionnel de Katoka) dans l’option de mécanique générale et 19 à l’ITIKA( Institut technique industriel de Kananga): 6 en préparatoire, 8 en électricité et 5 en électronique. Or, on notera que l’électricité n’est pas fournie tous les jours, alors que les 2 écoles disposent des groupes électrogènes importants. Notre partenariat peut comporter la clause selon laquelle, l’un des 2 groupes fonctionnerait les jours pairs et l’autre les jours impairs, alimentant les 2 écoles( car elles sont situées côte à côte) en participant aux frais de carburant.

La campagne de sensibilisation doit se poursuivre et le Conseil d’administration se doit de tout mettre en œuvre pour que 1 ou 2 dossiers soit introduit à l’auto-école;
Une commission ad-hoc doit être mise sur pied pour examiner la faisabilité de la création par notre structure d’une auto-école, l’équiper et en assurer le fonctionnement; cette option n’offre que des avantages, comme, entre autres, la production du profil des chauffeurs-mécaniciennes tel que définit dans la politique globale de l’ONGD. Nous serons également à même d’intensifier les Travaux Pratiques afin de rendre les filles non seulement compétentes mais aussi et surtout performantes et pourquoi pas compétitives car, tout compte fait, elles seront l’expression de notre image de marque au dehors. A l’unanimité, toutes ces résolutions furent adoptées.

Le débat

Au cours du débat qui s’en est suivi, les avis multiples et pertinents ont été émis par les membres présents et absents.

Monsieur Baudouin LOTA: Il est hyper-important que le volet formation de la ou des conductrices soit accéléré. N’étant pas - comme nous le sommes- capables de prendre en charge le salaire du mécanicien et surtout de disposer du minimum requis pour que la formation soit menée à bon port, nous n’hésiterons pas de mettre nos candidates à l’auto-école qui, elle, dispose des infrastructures. En plus, sans tarder, nous devrons puiser dans la caisse pour régler la facture du 1e trimestre dans les 2 écoles de technologies. L’heure est aux sacrifices et les arriérées doivent être versées.

Madame Béatrice: Sans se renier notre Ong peut examiner la possibilité d’acquérir un lopin de terre à la campagne et de l’exploiter à des fins agricoles. La production aura trois destinations:

1. Subvenir aux multiples besoins des membres dans le cadre de la sécurité alimentaire des nos familles;

2. Vendre en vue d’alimenter la caisse;

3. Stocker pour parer aux éventualités.

Les conditions d‘acquisition d’un site à vocation agricole peuvent se négocier facilement grâce aux relations des certains membres qui disposent eux-mêmes des champs. Alors, notre réflexion peut progresser dans le sens de l’acquisition d’un moyen de transport – en dehors de celui à affecter au transport en commun – une camionnette par exemple. Ce qui aura un impact social positif en terme de désenclavement, avec des avantages que l’on sait.

Madame Justine Marie: Un champ bien protégé à la campagne, loin du centre, offre un autre avantage: d’aucuns savent que les études techniques exigent dans leur déroulement une alimentation équilibrée bref une bonne santé. Une partie de la production de ce champ sera affectée aussi à la consommation de notre population-cible.

Madame Pétronille KAMA: La spécificité de notre projet jouit déjà d’une meilleure visibilité grâce aux filles de l’ITIP/KA et de l’ITIKA. Nous attendons impatiemment la venue des filles chauffeurs-mécaniciennes au volant des taxi-bus sur cette ville.

Monsieur Muanza: Il est des années, une femme exerçait la profession de chauffeur. Les Kanangais en étaient tellement éblouis que certains attendaient son taxi, quand bien même ils se savaient en retard ! Notre structure doit renouveler cette image perdue, même si nous savons que c’est un challenge.

Madame Angélique SAMBA ( de Kinshasa): Une expérience semblable fait son bonhomme de chemin à Kinshasa et elle se révèle très porteuse d’avenir. A Goma, les choses vont dans le même sens et on apprend que Lubumbashi suit aussi. La dimension d’échange est à développer à cette époque de la mondialisation où le monde devient petit et où les expériences deviennent le patrimoine de l’univers.

Albert MAYOMBO : A ce sujet, les contacts furent essayés en vain avec « Jeunesse du Monde » en mars. Cette ASBL travaille dans ce sens à Goma et à Kinshasa. Le mieux serait peut-être de nous rendre sur place. Un jeune homme proche de notre ONGD m’appris qu’un garage tenu par une équipe de femmes techniciennes est fonctionnel à Goma.

Mademoiselle Joël: Nous devons penser d’ores et déjà aux frais de deuxième trimestre pour les dossiers pris en charge dans les deux écoles de technologies.

Monsieur Honoré MUKADI: Il nous semble également prudent de définir juridiquement le cadre de nos rencontres.

Monsieur Albert MAYOMBO: Jean Pierre Marquer avait pensé, à un moment, que MAGNIFICAT*Femmes & Technologies*pourrait fonctionner avec les textes juridiques de l’association Saint-Gilles Solidarité. Mais nous ignorons si, au cours de l’AG de Saint-Gilles en décembre, Jean Pierre avait soulevé ce problème.

Mademoiselle Anne NGombe Yabu: Fonctionner sous l’ombrelle de Saint-Gilles Solidarité ne nous dispense pas de l’obligation de disposer des Statuts propres – dans lesquels Statuts- cette disposition figurerait( celle en rapport avec les textes de Saint-Gilles Solidarité). Nos textes légalisés ici, nous couvriront en cas de difficulté et même en cas de demande d’assistance aux bailleurs locaux.

Madame Marcelline SOMBO: Pensons aux cotisations pour faire avancer les choses. A côté des frais, il existe le trousseau: les salopettes, les gants, les bottes, etc.

Monsieur François NGALAMULUME: De ce projet jaillira des ramifications, à long terme. En promouvant ce type de formation à Kananga, notre structure, à coup sur, en sera bénéficiaire. Un garage peut voir le jour grâce aux filles que nous accompagnons; certaines peuvent même exécuter des travaux payants au profit de notre ongd.

RELEVÉ DES CONTRIBUTIONS DE L’ONGD MAGNIFICAT *Femmes & Technologies*/ Kananga

I. RELEVÉ DESCRIPTIF DE LA SITUATION GÉNÉRALE

I.1. FRAIS TECHNIQUES/AN / ÉLÈVE

100$ repartis comme suit :

· 1^e Trimestre : 30$

· 2^e Trimestre : 30$

· 3^e Trimestre : 40$

I.2. TROUSSEAU EXIGE/ ÉLÈVE/ an

A. 3 SALOPETTES + 3 PAIRES DES GANTS : 60 $

B. 3 PAIRES DES BOTTES( en caoutchouc) : 37 $

C. 2 CASQUES : 30 $

-------------------------------------

TOTAL : 127 $

I.3. Nombre des filles : 21 dont 2 à l’ITIP/ka et 19 à l’ITIKA.

Tableau 1 Frais techniques/ana

ITIKA	Frais techniques/an	Trousseaux/an	Total
Fille	100$	118$	218$
19 filles	1. 900$	2. 242$	4. 142 $

Tableau 2 : Frais technique/trimestre

ITIKA	1^e Trimestre	2^e Trimestre	Total
Fille	30 $	30$	60$
19 filles	570$	570$	1. 140$

Tableau 3 : Contribution des 2/3 versées par l’ongd

ITIKA	1^e Trimestre	2^e trimestre	Total
Fille	20 $	20 $	40 $
19 filles	380 $	380 $	760 $

Tableau 4 : Trousseau

ITIKA	Trousseau	Trousseaux
Fille	118 $	19 filles	2. 242 $

Commentaire

Notre structure a concentré ses efforts pour arriver à verser les 2/3 des frais exigés aux filles : ce qui a insufflé un air de confiance quant au sérieux de la chose.

Les photos le démontrent, le trousseau n’est fournit à aucune fille.

Tableau 5 : Frais et trousseau ITIP/Ka

ITIP/KA	Frais technique/ an	Trousseau	Total
Fille	100 $	118 $	218 $
2 filles	200$	236 $	436 $

Tableau 6 : Frais technique/trimestre

ITIP/KA	1^e Trim	2^e trim	Total
Filles	30$	30 $	60$
2 filles	60 $	60 $	120 $

Tableau 7 : Contribution des 2/3 versée par l’ONGD

ITIP/KA	1^e trimestre	2^e trimestre	Total
Fille	20$	20$	40 $
2 filles	40 $	40$	80$

LES DESIDERATA

Cette session ordinaire de l’AG de MFT ONGD aUra été l’occasion de ressentir les desiderata de notre structure, tels qu’exprimés par les participants eux-mêmes ; Et cela lors des différentes interventions.

1. A travers les cotisations ordinaires et extraordinaires, les membres se disent prêts à assumer les frais de loyer des locaux devant servir de bureau( siège). A vous, nous demandons un apport en fournitures et équipements de bureau. Vous l’aurez remarqué, l’envoi de ce rapport a souffert d’un retard déplorable qui était imputable- vous vous en doutez- au fait que l’adapter de l’unique ordinateur portable dont nous disposons, a sauté sous l’effet de surtension( phénomène de délestage très récurent ici). Introuvable sur le marché local, cette pièce vient de Lubumbashi( 1.300 kms).

Nous avons besoin des trois ordinateurs dont : - 4 ordinateurs de bureau et 1 portable ainsi que des fournitures de bureau. Nous peinons avec Jean Pierre et Claire Lise à mettre sur pied une énergie solaire, propre et moins coûteuse ; consommable dans notre bureau. A Kananga, il y a du solaire a gogo, toute l’année

2. Le déroulement de la campagne de sensibilisation est marqué d’un handicap sérieux : le moyen de déplacement propre, en l’occurrence 2 motos. Il est extrêmement impérieux de déplacer nos équipes féminines pour des causeries, des entretiens, des exposés… dans les écoles, les quartiers, les paroisses, la mairie, les comités des parents etc.…Des occasions pour parler directement aux jeunes, éducateurs, agents sociaux, décideurs politiques …

3. Les filles exécutent les travaux pratiques dans les ateliers et les chantiers- lieux à haut risque- habillées en uniformes. Ce vêtement inapproprié et nullement sécurisant doit être remplacé par la salopette, les gants, les bottes, la casque.

4. A cette époque, il nous apparaît que les contacts et les échanges sont très important dans l’acquisition des expériences. Ainsi pensons-nous que certains voyages de travail peuvent être financés vers les points du pays où se vit la même expérience et pourquoi pas vers d’autres régions du monde.

5. L’acquisition d’un autobus s’avère nécessaire pour un autofinancement, même limité, et pour lutter contre la précarité dans le quotidien des membres.

6. L’AG avait tenu à relever le besoin de créer une auto-école à laquelle s’ajouterait un garage dans lesquels nos filles travailleraient pour le compte de l’association et obtiendraient des salaires. Cela nous permettrait surtout de former des chauffeurs-mécaniciennes répondant au profil et à notre philosophie.

BILAN AU 31 DÉCEMBRE 2007 (Libellé en DUS)

ACTIF

Montant brut

Amortissement& provisions pour dépréciation

Montant net

PASSIF

Montant net

(20)Valeurs incorporelles immobilisées.

IMMOBILISATIONS. CORPORELLES

(22) Autres immobilis. Corporelles

(23)Immobilis corporelles en cours

AUTRES VALEURS IMMOBILISES

(24) Avances et acomptes sur commandes d’immobilis. en cours

(31) Matières et fournitures

(37) Frais accessoires sur achats

(61) Matières et fournitures consommées

(62) Transports consommés

(63) Achats des services extérieurs

TOTAL

Fond de roulement positif

1. 645

1. 042

148

235

115

215

580

3. 980

1. 645

1. 042

148

235

115

215

580

3. 980

(57) Caisse

(12) Report à nouveau

(16) Emprunts et dettes long terme

(17) Emprunts et dettes à cours terme dont la totalité à payer à moins d’un an

(47) Compte de régularisation passif

(71) Prestations des services

(74) Dons

Solde créditeur

TOTAL

Fond de roulement négatif

268

150

300

210

150

200

220

2. 482

3. 980

Ce bilan est déficitaire. Pour réaliser cet acte de grande envergure, l’ONGD MAGNIFICAT * Femmes & Technologies*, à travers ses membres, a consenti des énormes sacrifices. Le contexte socioéconomique du pays rend les efforts insignifiants. 85% des membres travaillent pour un salaire à percevoir 3 mois plus tard. Certains en sont à des retards très profonds de 3 années. D’où les grèves à répétition. Les jeunes se sont livrés à des petits jobs très humiliants afin de se mettre en règle avec les cotisations.

Les études techniques sont très éprouvantes du point de vue des exigences financières et des contraintes physiques(le poids moyen des élèves est de 40 à 43 kg et les accidents lors des TP ne sont aucunement couverts) et intellectuelles. D’où les réticences des parents qui préfèrent envoyer leurs enfants dans les écoles d’enseignement général, peu coûteux.

Les communes de provenance des filles sont, en général, éloignées des écoles de technologies, ce qui ajoute aux frais. D’autant qu’actuellement, le coût de transport a bondit de 33,3 % pour les bus et de 150 % pour les taxis, à cause du prix de l’essence.

Si nous en avions les moyens nous distribuerions ne fut-ce qu’un verre de lait chaque matin aux filles ou les jours de TP seulement.

Grâce à votre appui, notre structure mise sur un accroissement significatif pour l’an prochain, à en juger par l’engouement qu’entraînent nos campagnes de sensibilisation. Les charges financières étant partagées, les parents ressentent notre intervention comme une bouffée d’oxygène.